Figure montante de la danse contemporaine, multi-récompensée et ovationnée avec une trilogie de courtes pièces, Leïla Ka poursuit son exploration du féminin pour sa première grande pièce. Portée par l’envie de rebattre les cartes puisqu’il y a eu maldonne, la chorégraphe signe une exploration poétique et percutante de la sororité.
Sur les musiques de Vivaldi, Lara Fabian ou Leonard Cohen, cinq femmes se parent de robes aux mille couleurs, révélant tour à tour leurs fragilités, leurs révoltes et leurs identités plurielles.
Des robes de soirée, de mariée, de chambre, de tous les jours. À paillettes, longues, bouffantes, ajustées, trop grandes. Les tissus tournoient, se déchirent, scintillent, tandis que les corps se soulèvent, fusionnent et vibrent. Ensemble, elles s’affranchissent des carcans et inventent, dans la joie, une danse de liberté.
Leila Ka met en scène la sororité dans ce qu’elle a de plus évident, et rend un hommage des plus justes aux combats menés, à ceux qu’il reste à mener. Une pièce artistiquement et symboliquement brillante.
La Terrasse