Dans La Chute des Anges, la chorégraphe Raphaëlle Boitel dépeint un avenir où les machines dominent.
La nature a disparu, le soleil s’est éteint et dans ce monde privé de clarté, les hommes semblent déshumanisés, suspendus dans le vide comme des produits manufacturés. Leurs visages cachés par leurs cheveux, ils errent, dirigés par des bras robotisés, dans un ballet implacable.
Cette performance multidisciplinaire, combinant cirque, danse et théâtre, offre une pièce d’une grande délicatesse sur le clair-obscur. Une fable philosophique teintée d’humour, rappelant l’importance de préserver ce qui rend l’humanité si précieuse : sa lumière.
Entre cirque, danse, acrobaties et théâtre, la pièce de Raphaëlle Boitel brille par une scénographie délicate et originale.
Libération