• © Caroline Bottaro
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Depuis sa destitution orchestrée par son frère, Prospero, duc de Milan, vit sur une île inhabitée. Grâce à la magie que lui confèrent ses livres, il ordonne une tempête qui fera s’échouer sur son île le navire de ses rivaux. La vengeance que Prospero attendait depuis douze ans va le confronter à sa propre violence.

À travers l’une de ses dernières pièces, Shakespeare continue de porter une réflexion profonde sur la nature de l’homme. Il met en scène la critique de nos excès, de nos mensonges et appelle à la tolérance et à la compassion.

La Tempête est sans doute la pièce la plus opératique de tout le théâtre de Shakespeare. Cette dimension ne pouvait qu’éveiller le désir de la metteuse en scène d’opéra et de théâtre qu’est Sandrine Anglade, lui offrant la possibilité de mettre en commun ces deux approches. L’humour, la magie du conte, la musique, portés par l’artisanat du théâtre, guident notre traversée d’une pièce magnifiquement humaine, toute empreinte de philosophie.