• Qui a tué mon père © Jean-Louis Fernandez
    © Jean-Louis Fernandez
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    © Jean-Louis Fernandez
La rage d’Édouard Louis restituée avec grâce par Stanislas Nordey. Télérama

Après avoir marqué nombre de lecteurs avec ses deux premiers romans aux allures biographiques, En finir avec Eddy Bellegueule en 2014 et Histoire de la violence en 2016, l’auteur Édouard Louis répond à l’invitation du metteur en scène et interprète Stanislas Nordey d’écrire un texte pour le théâtre

Dans ce monologue en forme de réquisitoire, Édouard Louis interroge les mécanismes de domination sociale d’une élite dirigeante envers les classes populaires et raconte plus précisément l’histoire de son père, rendu malade par une succession de mesures politiques discriminantes. « Tu appartiens à cette catégorie d’humains à qui la politique réserve une mort précoce », énonce-t-il.

Dans une mise en scène subtile et minimaliste, Stanislas Nordey, à la fois comédien, metteur en scène, pédagogue et directeur du Théâtre National de Strasbourg et de son école, fait résonner avec force la révolte de l’auteur autant que l’amour d’un fils pour son père.