Loin de s’émousser, nos raisons de l’aimer n’ont fait encore que se renforcer au fil des disques, par la grâce d’une écriture qui a beaucoup gagné en raffinement, et d’un son désormais aussi charpenté que fluide. Télérama
Chanteuse et guitariste, La Grande Sophie trace sa voie comme une grande depuis les années 1995, loin des standards, des (im)postures et des compromis. Avec quatre disques d’or à son actif, elle est reconnue comme l’une des voix majeures de la pop rock hexagonale. Avec des titres comme « Martin » ou « Du courage », elle se révèle en rockeuse tout terrain, capable de réveiller n’importe quel public avec sa seule guitare, une grosse caisse et sa gouaille rieuse. À quarante ans, en 2009, elle ose un album plus intimiste, Des Vagues et des Ruisseaux, où alternent ballades doucement mélancoliques et tendres chansons pop. Virage assumé avec le troublant La Place du Fantôme (2012) et ses mélodies fluides de pop, folk, disco ou électro sur lesquelles sa voix peut s’épanouir, dévoilant toute sa maîtrise vocale. Son écriture s’affine encore avec Nos Histoires en 2015, collection de titres rythmés où elle joue la carte de la simplicité et du naturel – le très beau « Hanoï » marque les esprits. En parallèle, elle explore d’autres territoires – lecture-chant avec Delphine de Vigan, projet Les Françoises avec Jeanne Cherhal ou collaboration avec Françoise Hardy, « Le Large » – et prépare un nouvel album « surprenant » pour l’automne. Ce sera un bonheur de la retrouver…